le
pénitent - domination ou punition
-
Il y a
quelques temps que je ne l'ai pas vu, et pourtant, le monde a beaucoup
à se faire pardonner... Explication: la première fois qu'il
est venu, il m'avait proposé d'apporter quelques accessoires spéciaux
pour son châtiment. Toujours curieuse, j'avais accepté bien
sur. Il avait confectionné, ou plutôt amélioré
des martinets. Des modèles de base, très simples, auxquels
il avait ajouté quelques contraintes. Sur l'un, il avait ajouté
un noeud à la base de chaque lanière. Le résultat
était assez étonnant et transformait l'objet de manière
évidente. Un autre était lesté à chaque brin
de petits plombs, résultats excellents. Après avoir subit
une bonne série de ces martinets, il me sortit le dernier. C'était
la "cerise sur le gâteau". A l'extrémité de chaque
lanière était arrimé un hameçon. Vous imaginez
le résultat: à chaque coups, l'hameçon restait évidemment
planté dans les fesses, et je devais tirer pour le détacher,
ce qui déchirait systématiquement la peau. Une série
de 10 coups était suffisante pour qu'il ait l'arrière-train
saignant. La séance était alors terminée. Détail,
il portait en permanence, je l'appris ensuite, un corset sur-mesure, serré
de façon à ce qu'il ne puisse pas manger de la journée.
J'ai engagé la conversation, car je veux comprendre les tenants
et aboutissants des fantasmes. Il me dit très simplement que ce
n'était pas un fantasme, d'ailleurs il n'y avait rien de sexuel
dans sa démarche. Le corset, la privation de nourriture, et enfin
cette sévère punition n'avait pour but "qu'expier les péchés
du monde", je cite dans le texte. Il ne supportait pas les horreurs commises
par les humains, et il espérait que son "sacrifice" réparerait
une partie de celle-ci. Un peu comme les moines du moyen-age qui s'autoflagellait.
Il revint souvent, toujours pour les mêmes punitions, parfois même
plus dures encore, et il les subissait sans broncher. Je suis sure qu'il
était sincère dans sa démarche, alors, à chacun
sa motivation. |