la
purge
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Il y a
deux semaines, un soumis me téléphone afin de savoir comment
se passent les séances et autres infos, et me demande un rendez-vous
pour une semaine plus tard. Ensuite, j’ai droit tous les jours à
un appel de sa part, m’indiquant qu’il allait acheter son billet de train,
qu’il venait de l’acheter, est-ce que mon amie dominatrice sera bien là,
qu’il est à la gare et autres détails pour le moins pesants.
Lorsqu’il arrive chez moi, au lieu d’un petit entretien au cours duquel
il peut m’expliquer ce qu’il a déjà fait ou ce qu’il voudrait
essayer, il a opté pour un petit mot ; Ce qui ne me dérange
pas, je l’ai déjà dit, à condition que cela soit succinct,
et tapé sur ordi, ou alors bien écrit. Je me retrouve avec
trois feuilles recto-verso, couvertes d’une écriture illisible !!
Je lui explique de suite que je ne vais pas m’amuser à décrypter
ce torchon, et que du fait, il m’explique oralement ses attentes. Mon amie
dominatrice arrive, et comme il voulait une séance de deux heures,
j’organise celle-ci en fonction de ce qu’il a déjà pratiqué,
en ajoutant certaines choses qui restent toujours dans ce qu’il aime. C’est
surtout de la domination physique, flagellation sous toutes ses formes,
il désire repartir avec de grosses traces, pinces, sodomie, poids
aux testicules, attaché, pinces, travail des seins et du sexe. Mon
amie et moi nous amusons car le but du jeu est que s’il demande pitié,
il n’aura pas de récompense et devra nous faire un petit spectacle
de masturbation sous nos quolibets. Il repart avec les fesses zébrées,
très content des jolies marques que nous avons imprimées
sur son arrière-train. Bon… mais les choses ne s’arrêtent
pas là. Il me rappelle deux jours plus tard, afin de faire un «
debriefing ». Il désire me dire ce qui lui a plu et ce qui
lui a déplu, dans le but de revenir dès le lendemain. Il
a apprécié les pratiques, y compris celles qu’il n’avait
jamais faites, et les punitions comme celle qu’il a reçu car il
ne pouvait pas jouir. Par contre, il aurait voulu que mon amie soit vétue
autrement (il n’avait qu’à le demander en arrivant), et surtout,
je n’ai pas suivi ce qu’il avait écrit sur son torchon. Pour accrocher
les poids aux testicules, le faire avec un parachute, et non des cordes,
compter de manière précise le nombre de coup de martinet
et autre, et je vous passe les détails. En fait, il eut fallu
que je tienne ses feuilles dans une main, que je lise au fur et à
mesure, et que je fasse la séance en respectant à la virgule
prêt sa lettre. Je commence à lui faire remarquer que si tel
avait été le cas, je ne lui aurai pas fait découvrir
certaines des pratiques qui lui ont plu, et que si j’avais suivi ses «
consignes » à la lettre, quid de la spontanéité
dans la séance, quid de l’imagination, quid de notre amusement ????
Sachant que bien sur toutes les pratiques réalisées restaient
dans le cadre de ce qu’il aimait. Non, il veut revenir, à condition
que mon amie soit habillée de telle et telle façon, ainsi
que moi, que je respecte strictement ses écrits. Et qui est la dominatrice
dans tout çà ?? Je pense que celle qui l’a initié
doit être autant donina que moi curé. Comme je lui ai dit,
en fait il ne cherche pas une maîtresse, il cherche un bras qui tient
le manche, et qui réalises ses 4 volontés. Je lui conseille
de s’auto-flageller, de se mettre pouds et pinces tout seul, et de s’asseoir
sur un gode, sa lettre à la main. Ainsi, il fera à la seconde
près son misérable scenario. Un soumis qui a l’outrecuidance
de me dire qu’il veut revenir à condition que je ne sois en fait
qu’une exécutrice des ses demandes, n’a rien à faire chez
moi. Qu’il s’amuse chez de pseudos dominatrices, mais qu’il ne confonde
pas les rôles. Je suis la maitresse, lui le soumis. Chacun sa place,
la sienne est loin de moi. Si tu lis ce message, saches que JAMAIS je ne
cède à ce genre de chantage à la séance. Toutes
mes condoléances à celle qui va le récupérer
!! |